The supremacy of the Muggles ends here.
Voldemort a ouvert les portes de l'Enfer et contrôle le gouvernement anglais. Sa suprématie ne s'arrêtera pas là. Avec la source de la magie noire à ses côtés, il s'apprête à mettre la main sur tous les continents. Son objectif : soumettre les moldus et les traîtes à leur sang. L'aiderez vous dans ce combat ou rejoindrez-vous la coalition internationale ?
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A savoir
# Juin 97 : Dumbledore meurt par la main de Severus Rogue
# Eté 97 : Voldemort prend le contrôle du gouvernement
# Septembre 97 : La Coalition Internationale reprend du service et une nouvelle année scolaire démarre sous la domination des Carrow
# Décembre 97 : Voldemort redonne sa liberté avec Seytan et passe un pacte avec ce dernier
# Nous sommes en mai 1998
Contexte
C'est une terrible annonce qui secoue le monde des sorciers : Dumbledore est mort, assassiné par Severus Rogue. Le plus grand mage noir de tous les temps en profite pour mettre la main sur le ministère de la magie. Son objectif : purifier la race sorcière et faire des moldus ses esclaves. Mais son empire ne s'étant qu'aux frontières de la bonne vieille Angleterre. Le monde entier doit être nettoyé. Pour cela, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est en quête de la source même de la magie noire. Le Necronomicon, le livre des monstres et des morts, le mène devant les portes de l'enfer, qu'il laisse grandes ouvertes...
Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ?
Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
Blackout
everything is falling apart
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 Entretien de Caliel A. FATUM

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Pius Thicknesse
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Lundi 4 Mai 1998


Ozzer Scorcese était commissaire du sang depuis peu, il était le plus jeune des commissaires. Son bureau était très simple dans son ensemble, si on ignorait les quelques objets qui ornaient les murs et qui servaient plus ou moins à faire parler les gens quand ces derniers étaient récalcitrants. C’était une façon de se faire respecter dès que la personne interrogée, rentrait dans son bureau. Depuis qu’il avait été nommé à ce poste, il prenait un malin plaisir à mener les entretiens avec des questions pièges. Il adorait voir ses victimes chercher une réponse à lui fournir qui lui permettrait de valider son entretien. Pourtant, de tous les commissaires, il était loin d’être le plus terrible d’entre eux.

Il était encore tôt ce matin, et avant que son premier entretien n’arrive, il regarda le dossier de la jeune femme. Une médicomage, voilà qui allait le changer de la veille. De ce qu’il en voyait le nom de la famille était loin d’être des plus glorieux et il voyait déjà la façon dont il allait conduire son entretien. Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres d’Ozzer.

En entendant trois coups contre la porte, il hurla d’entrer. Ozzer ne laissait jamais rien paraître sur son visage, il gardait toujours une expression neutre. Il savait que cela inquiétait les gens, car pour certains, cet entretien pourrait changer le restant de leur vie. Il fit signe à la jeune femme de la main pour qu’elle prenne place dans le siège en face de lui. Il attrapa ses feuilles sur le bureau et commença d’une voix sobre mais distincte:

  • Mademoiselle Caliel Azael Fatum, je vois que vous êtes une médicomage spécialisée en pathologie des sortilèges. Vous êtes âgées de 27 ans et vous avez fait vos études en France. Votre mère est Hariel Fatum mais vous avez été principalement élevé par votre père adoptif, Lund Fatum et par votre grande tante botaniste. Que pouvez-vous me dire sur votre père biologique et la pureté de son sang?

Il avait repéré cette faille dès la première lecture de la fiche de Caliel. Il se doutait pourtant qu’il y avait de fortes chances pour que la jeune femme n’ait aucune réponse à lui apporter. Il tenait tout de même à vérifier si elle ne savait vraiment rien à ce sujet. Il aimait bien fouiller la vie des gens dans les moindres recoins. Ozzer avait un sentiment de puissance très fort dans ces cas là.

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Caliel A. Fatum
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Debout devant le miroir des toilettes du ministère, Caliel s’observa longuement. Le chignon qui était sensé lui donner l’image d’une femme sérieuse et digne, ne ressemblait décidément à rien. Des épis turquoise et vert rebiquaient sur la droite de son crâne tandis qu’une boucle rose lui zébrait le front à l’image d’une queue de cochon. Il n’y avait rien à y faire, lorsqu’elle essayait de se fondre dans le moule de la société son corps se rebiffait et elle perdait le peu de crédibilité qu’elle possédait. Tirant une nouvelle fois sur sa mèche rose, elle tira la langue à son reflet. Définitivement, non.
Rien n’allait. Ni sa coiffure, si sa robe.
Pourtant, elle avait choisi sa robe la plus sobre. Dans un tissu bleu nuit sur lequel une pluie d’étoiles argents semblaient constamment tomber sur tout le long du jupon. Tandis que l’ourlet envoyait des jets de paillettes à chaque fois que la sorcière tournait sur elle-même. Pourtant, même sa robe simple au style empire ne semblait pas suffire à la faire passer pour une femme de la société.
Dans un soupir résigné, Caliel détacha ses cheveux et se passa les mains dan sa crinière tout en marmonnant :

« Quitte à être pendue, mieux vaut que ce soit pour avoir volé un dragon plutôt qu’un mouton…»

Voilà. Ce serait elle, au naturel. Pas de fioritures, pas de masque de circonstance… De toute façon, elle ne savait pas comment se comporter dans ce genre de situation. Après tout, elle s’était rendue à sa remise de diplôme avec une paire d’ailes de fées roses et une robe en tulles. De quoi bien faire rire Rosalia qui adorait l’esprit libre de sa petite dragonne.

« Je n’ai de toute façon plus le temps pour ça. Et puis qu’importe mon allure si je n’ai rien à me reprocher. »

Inspirant profondément pour se donner du courage, la jeune femme tira sur les manches de sa robe et sorti de la pièce avec toute prestance dont elle était capable. Si elle ne montrait aucun doute, peut-être que personne n’en aurait…
Sans plus attendre, elle frappa trois coups à la porte d’un certain O. Scorcese. Il ne fallut pas attendre pour qu’une voix masculine lui crie qu’elle pouvait entrer, la faisant sursauter et projeter un raie de paillettes par la même occasion.

« Oups… »

S’époussetant rapidement, elle ouvrit ensuite la porte et se pencha par l’entrebâillement. Tout ce qui décorait cette salle semblait menaçant, y compris l’homme qui venait de lui faire un signe l’invitant à s’asseoir face à lui. Intimidée malgré elle, Caliel se glissa dans la pièce et referma la porte derrière elle avant d’obéir et s’asseoir dans le fauteuil indiqué. Elle pouvait le faire, elle pouvait avoir l’air normal. Elle allait même réussir à garder son sérieux tandis qu’il déblatérait des faits évidents la concernant. Il n’y avait rien de drôle d’ailleurs ! Simplement, elle trouvait toujours ça ridicule à entendre. Comme si quelqu’un d’autre cherchait à lui conter sa propre histoire…

« Mon père… biologique ? Oh… »

Remettant nerveusement une mèche derrière son oreille, Cali se mit à réfléchir. Elle avait souvent évité le sujet avec Lund. Elle craignait toujours de le blesser avec ce genre de question. En revanche, lorsque sa mère était encore en vie, il leur était arrivé d’aborder le sujet. Néanmoins, il s’agissait de confidence d’une mère à sa fille de six ans… La pureté du sang n’avait donc jamais été abordée, vous pensez bien ! Mais comme à chaque fois qu’elle était stressée, elle allait le noyer d’informations, toutes plus ou moins utiles dans un débit beaucoup trop élevé.

« D’après ma mère, il se nommait Tagas, c’était un homme séduisant et puissant. Le genre d’homme qui ne pouvait pas laisser les femmes indifférentes. Il n’était pas français, je crois qu’il était suisse, ou belge ? Je ne sais plus, mes souvenirs sont un peu flous… Mais apparemment, j’ai ses yeux. Et comme lui je suis fan de quiddich, vous savez, on ne le dit pas assez mais les batteurs sont les joueurs les plus valeureux ! J’adorais jouer à ce poste à l’époque… Mais je m’éloigne… »

Prenant le temps de réfléchir à ce qu’elle pouvait ajouter sur ce père absent, elle observa l’homme qui lui faisait face. Tel un prédateur jouant avec sa proie, il semblait attendre le bon moment pour la dévorer. A cette pensée, Caliel senti le sang déserter son visage tandis qu’elle s’enfonçait un peu plus dans le dossier.
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Ozzer Scorcese trouvait l’allure de la jeune femme un peu trop atypique à son goût. Il avait l’habitude de voir les personnes arriver de leur plus beaux vêtements avec une coiffure irréprochable. Le hic était qu’Ozzer n’en avait absolument rien à faire de voir les plus beaux vêtements. Plus la personne était bien habillée, plus il avait l’impression qu’on essayait de lui cacher quelque chose. Pourtant face à cette jeune femme qui sortait de l’ordinaire, il ne savait pas vraiment dans quelle catégorie la mettre.

La question du père biologique sembla lui causer quelques soucis au niveau réponse. Elle hésita un bon moment et Ozzer savait qu’il avait vu juste et qu’elle ne savait rien de son père. Il n’en était pas vraiment surpris, il tenait juste à s’en assurer. Par contre, la suite de la réponse le scotcha sur place.

Sa première impression en la voyant fut que son allure excentrique devait coller à un tempérament de feu. Seulement, quand elle ouvert la bouche pour la première fois, il s’était dit que son style cachait tout simplement une forte timidité. En revanche, maintenant qu’elle débitait un flot de paroles à la minute, il sut que sa première impression était la bonne.

Il tenta d’assimiler un maximum d’informations qu’elle lui fournit mais aucune ne lui serait utile. Elle noyait littéralement la question par un torrent de mots. Voilà qui allait rendre cet entretien très intéressant. Cela allait lui changer un peu des entretiens habituels et monotones qu’il menait tous les jours. Il fallait absolument qu’il reste le dominant de cet entretien et non lui laisser les rennes. Mais bon sang, cette fille parlait beaucoup trop.

Ozzer ne laissa rien paraître sur son visage à part un petit sourire moqueur qui s’étira légèrement.

  • Je vais donc en conclure que vous ne savez sur votre père biologique mise à part que c’était un sorcier, dit-il simplement.

Il détailla la jeune femme un moment avant de poursuivre son entretien. Il espérait simplement qu’elle ne ferait pas un monologue d’une minute à chaque fois qu’il lui poserait une question. Il devait garder les rennes de cet entretien.

  • Pouvez-vous me dire si la famille Fatum est plutôt Sang-Pur ou Sang-Mêlé? Finit-il par demander sur le même ton que la première question.
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Caliel A. Fatum
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À la conclusion de Scorcese, Caliel se contenta d’hocher légèrement la tête. Elle était impressionnée que cet homme reste si calme et puisse extraire une information claire de son monologue. Et fort heureusement pour elle, il avait comprit que son père était sorcier. Pourtant, à bien y réfléchir, Cali ne se souvenait pas avoir clairement dit qu’il était sorcier… À moins qu’il ne l’ait tout simplement déduit en l’entendant parler du quiddich. Ce serait assez logique, en fait… Il n’empêche que cela démontrait son attention excessive aux détails. Oui, la sorcière se trouvait bien en face d’un « exterminateur de vermines » haut de gammes. Pas le genre à se laisser embobiner par qui que ce soit…

Et ce n’était pas tellement surprenant, ici, tout semblait pensé pour mettre les gens à nus. Pour commencer, on leur prenait leur baguette. Rien que ça, c’était une atteinte à la liberté de leur visiteur. Caliel avait d’ailleurs l’impression qu’on lui avait arraché un bras… Sa baguette était une extension de son être et sans elle, la sorcière craignait de réellement perdre la tête. Donc… Mieux valait qu’elle réussisse cet étrange entretien de manière à reprendre sa vie là où elle l’avait laissée en entrant dans cette pièce. Malgré tout, elle était là assise, en train de se triturer les cheveux comme une enfant surprise en plein flagrant délit de bêtise.

A cette pensée, elle se concentra sur son interlocuteur, faisant de son mieux pour rassembler ses souvenirs et garder son calme. Elle ne pouvait pas se permettre d’être jugée indigne au statut de sorcier. Rien que l’idée de perdre tous ses droits de sorcière lui donnait des sueurs froides. Hors de question que son caractère la pénalise.

« Et bien, je ne me suis jamais intéressée jusqu’aux racines de notre famille… Lund, Rosalia et tous les membres que j’ai rencontré étaient des sorciers qui eux même descendaient de sorciers… Mais en France, ma famille est assez connue, en faite ! Parce que de génération en génération, les membres de notre clan ce sont intéressé aux légendes concernant Seytan et Asmar… Vous savez ? » Se redressant sur son siège, Caliel mima des guillemets avec les doigts et prit une voix haut perchée pour chantonner : « Pire qu’le rhum, la famille Fatum, elle nous saoule, ils sont tous maboules ! »

Rougissant légèrement en se rendant compte qu’elle venait de chanter à son entretien (et qui plus est une chanson salissant son propre nom) la dragonne ferma vivement la bouche. Il fallait qu’elle se contienne mieux que ça. Il devait la prendre pour une hurluberlue… Non pas que ça la change de d’habitude mais dans le cas présent, elle avait besoin d’être prise au sérieux.

« Enfin… Ma famille n’est pas maboule… Simplement, ils étaient tous passionnés. N’empêche qu’on vivait dans la demeure des ancêtres de Lund et pour ce que j’en sais, il n’y a que des sorciers qui y ont vécus. Enfin en tant que maîtres de maison, évidemment. En tant qu’archéolomage, ils ont quand même eu des contacts avec des personnes de tous horizons. »

Pourquoi venait-elle de dire ça ? C’était réellement stupide de sa part. C’était comme sous entendre qu’elle était un croisement de races. Se mordant la langue pour ne rien ajouter de plus, elle croisa les bras sur sa poitrine. Par moment, elle avait réellement l’impression d’être l’idiote qui donne les armes à ses ennemis pour se faire battre…

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Pius Thicknesse
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Ozzer n'était pas au bout de ses surprises. Cette fille avait l’air d’avoir un sérieux problème pour garder la tête haute lors de son entretien. Elle hochait timidement, laissant croire à Ozzer qu’il dominait de nouveau cet entretien. La minute d’après, elle recommençait à débiter un flot de paroles. C’est vrai, cet entretien le changeait énormément de ceux qu’il faisait passer habituellement. Il allait pouvoir en raconter des choses après à ses collègues.

Le seul problème, c’est que la jeune fille finit par avoir raison de masque de sobriété. Cette fille venait vraiment de comparer sa famille à des maboules. Mon dieu, il n’en croyait pas ses oreilles. Lui qui faisait en sorte de toujours maintenir son masque en place, il venait d’échouer. En entendant la chanson, il avait relevé les yeux de la feuille immédiatement. Il ne pouvait que la regarder avec des yeux écarquillés. Par merlin, c’était la première fois qu’on lui faisait le coup.

La jeune fille rougit instantanément après avoir compris le sens de sa phrase. Ozzer était en train de se demander, si elle avait toute sa tête car elle agissait comme une folle. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il dû se mordre sévèrement la lèvre pour s’empêcher d’éclater de rire. Oui, c’était exactement ce qu’il avait envie de faire. Quiconque se trouverait à sa place, ressentirait le même besoin.

Contre toute attente, Caliel reprit une contenance et reprit son récit avec le plus grand sérieux. Elle allait réussir à se sortir du mauvais pas dans lequel elle s’était mise mais non, elle fit de nouvelle fois une bourde. Mais comment faisait-elle ça? L’envie de rire était de plus en plus forte et malgré le fait qu’il se mordait méchamment la lèvre, un sourire s’étira sur ses lèvres. Il garda le silence un moment avant de reprendre son interrogatoire avec le plus grand sérieux.


  • De tous horizons? Vous pouvez m’en dire plus sur ses “horizons”? Demanda Ozzer en posant de nouveau son dos sur le dossier de la chaise.

Il était tout de même impatient de voir la réponse qu’elle allait lui fournir pour se justifier. Il fixa la jeune femme pour détailler chacune de ses émotions. Pour l’instant, elle n’avait pas l’air d’en mener large. Cela se comprenait, si elle était tombée face à Ombrage, elle était sûre de ne plus jamais revoir sa baguette à ce niveau de l’entretien. Cependant, au vu de ce qu’elle lui avait révélé pour l’instant, Ozzer était sûr d’avoir face à lui une Sang-Mêlée.


Dernière édition par Pius Thicknesse le Mer 4 Jan - 19:17, édité 1 fois
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Les bras toujours serrés contre sa poitrine, Caliel tentait de se calmer. Il fallait qu’elle arrête d’être telle une mouche alcoolique prête à se jeter sur toutes les œuvres d’un souffleur de verre. Ça ne l’aidait pas à se vendre. Et si elle continuait son petit manège, l’enquêteur qui lui faisait face finirait par tamponner son dossier comme indésirable. Dés lors, elle pourrait dire adieu à sa baguette, à son travail et peut-être même à sa liberté… Un risque qu’elle ne pouvait pas prendre. Surtout si elle voulait pouvoir retrouver Hermione et s’assurer qu’elle allait bien…

Pourtant, même si sa position était loin d’être enviable ou assurée, Caliel ne parvenait pas à en vouloir à ce Scorcese. À n’en pas douter, c’était un homme dangereux, capable de grandes atrocités et dont les croyances étaient tristement sombres… Cependant, la sorcière éprouvait pour lui une certaine sympathie et tirait, au fond d’elle, un certain plaisir à l’idée de l’avoir vu perdre contenance un court instant. C’était assez jouissif de le voir quitter son masque et l’espace d’un court instant sourire.

Pour autant, l’épée de Damoclès qui pesait au dessus de sa tête était toujours bien présente. Et sa sympathie pour ce mangemort ne la sauverait pas. Aussi se contenta-t-elle de l’entendre, sans surprise, rebondir sur sa remarque absurde concernant les diverses horizons côtoyés. Bien. Il allait falloir répondre. Continuer à être honnête, tout en contenant un peu mieux l’inutile. Les yeux baissés, Caliel observa ses mains l’espace d’un moment, elle ne savait pas par où commencer….

« Oui, bien sûr… »

Se raclant la gorge pour se donner encore un peu de temps, elle changea de position et releva les yeux pour regarder son interlocuteur tandis qu’elle reprenait la parole.

« Je ne sais pas si en Grande Bretagne la légende des dragons est très importante… Mais en France et plus particulièrement dans ma famille, on la vénère… D’après mes ancêtres, Asmar et Seytan n’auraient pas seulement donné naissance aux sorciers… Selon eux, des œufs auraient été disséminés dans le monde après que leurs sangs se soient mélangés… J’imagine que vous devez connaître cette histoire… et vous n’êtes pas le seul. »

Prenant un instant pour réfléchir à la suite, la sorcière fit le tri dans ses pensées, il fallait absolument qu’elle garde un certain calme si elle voulait rester bien concentrée sur la question de base. Cela lui permettrait peut-être d’éviter les débordements intempestifs.

« Tout ça pour dire, que ma famille attirait les curieux. Je veux dire en dehors des personnes qui nous croyaient fous. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux sorciers. Certains pas dignes d'être connu, d'autres plus intéressants. Je peux citer  Newt Scamander, il est passionné par les créatures magiques et il espérait en apprendre plus sur ces fameux œufs, ou alors Miranda Fauconnette, elle avait entendu parler du sort de ma grand-mère qui consiste à faire fuir les moldus en les forçant à exécuter des pas de danse classique… »

À cette dernière évocation, Caliel ne put retenir un petit gloussement. Ce n’était pas bien méchant et sa grand-mère était une grande fan du Lac des Cygnes. N’empêche, tous les moldus n’étaient pas doués pour cet art…

« Enfin ce sort, c'était surtout pour protéger notre demeure des moldus fanatiques. Parce qu’en vérité, on s’est quand même servi de moldus pour exécuter des tâches plus fastidieuses. Comme creuser, travailler sous terre, surveiller le terrain de fouille pendant la nuit,… Ils n’étaient pas au courant de ce qu’ils devaient chercher mais ils travaillaient pour nous. »

Ils n’étaient pas pour autant maltraités, d’après ce qu’elle en savait. Son père les payait même. Mais mieux valait ne pas en parler. Après tout, aux yeux de ce ministère, les moldus n’étaient pas vraiment appréciés. Donc mieux valait éviter de trop les encenser… D’ailleurs, mieux valait que maintenant, elle se taise. Histoire de ne pas dire une nouvelle bêtise. Cette fois, elle avait l’impression de s’en sortir pas trop mal et si elle ouvrait à nouveau la bouche, ce serait pour dire une nouvelle bêtise…


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Caliel n’avait toujours pas l’air à l’aise. Les signes étaient évidents, un raclement de gorge, une position qui changeait. Ozzer reprenait le contrôle de son entretien. Ce n’était pas vraiment gagné au début car la jeune femme était des plus surprenantes. Il était presque déçu quand elle agissait normalement et qu’elle était capable de lui donner une réponse correcte jusqu’au bout.

Pourtant, cet échange le surprenait une nouvelle fois. Elle connaissait les légendes de Seytan et Asmar. Ozzer était un peu obligé de les connaître depuis que son maître avait libéré Seytan. Il ne s’attendait tout de même pas à avoir face à lui, quelqu’un qui connaissait bien ses légendes. Caliel marquait enfin des points, malgré un début périlleux.

Il se redressa une nouvelle fois avec la suite de son récit. Elle connaissait finalement du beau monde. Miranda Fauconette et Newt Scamander étaient plus que connus en Angleterre et n’importe où dans le monde d’ailleurs. C’était deux grands sorciers qu’on étudiait à l’école Poudlard pour ce qu’ils avaient accomplis. Il n’en revenait pas que cette sorcière qu’il prenait pour une folle depuis le début, avait des liens de près ou de loin avec ces deux personnages. Finalement, les fréquentations de sa famille convenaient très bien. De plus, sa grand-mère était une personne à rencontrer à coup sûr. Certes, on était loin du sortilège Doloris, que les mangemorts utilisaient à tort et à travers mais elle avait quand même ensorcelé des moldus. Cet entretien se déroulait de mieux en mieux.

Sa famille s’était servie de moldus pour les tâches de basse besogne. Il ne voyait rien de répréhensible à cela. Il se rendait bien compte, qu’elle n’avait pas parlé de maltraitance ou quoi que ce soit mais c’était déjà un bon début. Il croisa de nouveau les doigts sur son bureau et finit par commenter le récit de la jeune femme.


  • Je ne vois rien de répréhensible à cela, finit-il par dire.

Il ne fallait pas compter sur Ozzer pour vraiment dire quand c’était bien. Il aimait faire stresser ses victimes jusqu’au bout. Il voyait vraiment les personnes à qui ils faisaient passer un entretien comme ses victimes car il le savait il avait le pouvoir. Pour autant, il n’en avait pas fini avec la jeune femme.


  • Parlez moi un peu de votre scolarité à l'académie de magie Beauxbâtons. Etiez-vous bonne élève? La questionna-t-il une nouvelle fois.

Il le savait, il y avait deux possibilités de réponse avec la jeune fille soit elle lui sortait un flot de paroles cohérents sort un flot de paroles complètement folles. Cette fille était bavarde, c’était indéniable, il restait juste à savoir dans quel sens elle allait être bavarde cette fois ci.


Dernière édition par Pius Thicknesse le Dim 8 Jan - 15:58, édité 1 fois
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Caliel A. Fatum
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Ozzer Scorcese ✧ Caliel
Le cognard émit un sifflement perçant au moment même où sous la poussé violente de la batte, il fut projeté dans l’air. Déjà animé par une volonté propre de blesser les joueurs, le batteur  venait de lui octroyer la vitesse nécessaire et la direction attendue pour en abattre un. Et qui plus est, pas n’importe qui, l’attrapeur de l’équipe adverse. Et sous les cris tantôt haineux, tantôt admiratifs, la joueuse exhiba fièrement sa batte, sans même un regard pour le malheureux qui filait droit vers le sol. En elle, c’était comme si un prédateur grondait de plaisir…

Des cris de joie s’élevèrent des gradins tandis que déjà l’équipe virevoltait pour offrir une danse de la victoire aux fans. La batteuse aux cheveux arc-en-ciel jeta un regard amusé à l’équipe adverse avant d’envoyer un baiser au plus furieux d’entre eux. Elle était ivre de pouvoir et lorsque son collègue batteur lui fit signe, il n’en fallut pas plus pour que tous deux taquinent l’équipe adverse en laissant exploser leur vanité du moment.


À ce souvenir, Caliel s’humecta les lèvres de plaisir. Le quidditch la mettait toujours dans un état presque second. Presque bestial, en vérité. Néanmoins, était-ce vraiment cela qu’elle désirait raconter lorsqu’on lui demandait si elle était bonne élève ?  

« J’étais… Très douée en ce qui concernait la botanique et les potions, je trouve que ce sont des domaines qui se complètent parfaitement… D'ailleurs, à mes yeux, une potion bien réalisée peut même être bien plus puissante que n’importe quel sort… Sans parler de son aspect pratique ! Pas besoin d’être sur place, juste la déposer au bon endroit… »

Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle repensait à ses années à Beauxbâtons. Elle n’aurait su dire pourquoi elle y repensait tout à coup, mais l’image de Suzy Bradford fit son apparition dans son esprit. Sa victime attitrée. Toutes les mauvaises blagues, toutes les taquineries et expériences, c’était pour elle. Pourquoi ? Parce que Cali ne la supportait pas, sans doute était-elle trop parfaite, trop populaire au sein de l’école.  AU souvenir de cette fille, la sorcière grimaça avant de reprendre en haussant les épaules :

« J’ai toujours préféré les cours pratiques de toute façon… C’est la meilleure façon d’apprendre. »

Fermant les yeux, elle inspira lentement tandis qu’elle serrait les poings. Parler de ses études lui faisait ressentir le manque de sa baguette. Elle n’avait rien contre le fait de parler avec cet homme mais l’absence de cette vieille amie commençait réellement à se faire sentir…

« Par contre, je m’endormais systématiquement au cours de divination. Mon professeur me croyait en transe… il disait que c’était l’encens… du coup, je finissais souvent par me prétendre habitée par une entité qui lui demandait l’un ou l’autre service… J’ai réussi mes examens, allez savoir comment… »

Ricanant à ce souvenir, elle se massa le menton, réfléchissant aux autres matières abordées. Il y en avait beaucoup, mais peut-être ne voulait-il pas tout son cursus en détail.

« En bref, j’étais une élève normale, je suppose. Si on met de côté la réputation de ma famille… Ma scolarité l’a été aussi, j’ai eu des résultats respectables, au final… à tel point que lorsque la délégation est venue au tournoi des trois sorciers, j’ai été acceptée en tant qu’ancienne élève et étudiante en médicomagie ! Il me semble que c’était un réel honneur… »

Un large sourire apparu à ce souvenir tandis que son regard se perdait dans ses souvenirs. Il faut dire que cette première visite en Angleterre avait été bien différente… Et elle en gardait de très bons souvenirs. Enfin malgré ça, il lui en restait un moins charmant, tout en y repensant, un murmure lui échappa :

« J’avais parié sur Cédric… Mais il est mort… ça n’a pas été une raison acceptable pour me faire rembourser… »

Parfois, quelque chose chez elle pouvait la faire passer pour une sans cœur… Et dans ces cas là, peut-être que la chansonnette concernant les Fatum, n’était plus si étrange… Elle n'était pas mauvaise pourtant... Simplement, elle pouvait s'amuser de situations pas particulièrement drôles pour d'autres. Ou encore mettre les pieds dans le plat sans sentir qu'elle ferait mieux de se taire...

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Ozzer aurait dû s’en douter, sa question était bien trop vague et laissait trop de possibilités de réponse. La fille qu’il avait face à lui depuis le début, s’était déjà montrée très bavarde, le choix judicieux était donc de poser une question ciblée et non vague comme il l’avait fait. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui même si la jeune femme partait dans un monologue. Elle débitait un flot de paroles à la minute une nouvelle fois.

Pour ne pas perdre le fil de la conversation ni se laisser dominer pendant cet entretien, il décida de détailler point par point. Caliel était douée en potion, voilà qui était un bon point déjà. Elle semblait adorer cette matière plus que tout et Ozzer trouvait cela très bien. En revanche, la botanique ce n’était pas le meilleur, il aurait préféré les défenses contre les forces du mal où la métamorphose qui étaient pour lui des matières bien plus importantes que la botanique. Cependant, il n’allait pas relever quoi que ce soit car les potions sauvaient le tableau selon lui.

Elle parla ensuite de la pratique qui était préférable selon elle à la théorie. Ce fut le seul moment de la conversation où il acquiesça de la tête car il était une nouvelle fois d’accord avec elle. Il évitait de parler dans son monologue de peur de déclencher ses bavardages davantage. Cette partie de l’entretien se passait plutôt bien, Caliel n’avait pas l’air très à l’aise mais peu de personnes étaient à l’aise pendant ses entretiens mis à part les mangemorts.

Elle était donc déjà venue à Londres dans le passé pour le Tournoi des Trois Sorciers. Ozzer trouvait que cette année avait été la meilleure. Le retour du seigneur des ténèbres parmi eux, voilà qui avait égayé le monde des sorciers selon lui. Lorsqu’elle parla de son soutien pour Cédric Diggory, il eut envie de grimacer mais il se retint juste parce qu’aucun des champions ne valaient le coup selon lui et qu’elle voulait juste récupérer l’argent qu’elle avait misé. Elle commençait à lui plaire cette jeune fille certainement endurcie par son métier.



  • Harry Potter a causé beaucoup de malheur autour de lui et Cédric Diggory en fait partie, conclut-il sur un ton un peu venimeux.


Il n’allait pas le cacher, il détestait le jeune sorcier. Il portait très bien ce surnom “l’indésirable” mais là n’était pas la question. Enfin, pas encore. Cet entretien allait finalement bien se finir, si elle continuait à garder son calme et sa concentration, sa baguette lui reviendrait.



  • J’ai une question simple pour vous mademoiselle Fatum, dit-il d’une voix plus détendue. Pourquoi êtes-vous revenue en Angleterre alors que vous semblez adorer la France?


Il laissa une mini pause avant de poursuivre. Il allait lui lancer un défi indirectement mais un défi qui allait l’arranger lui et non elle qui avait tendance à noyer ses réponses. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il se pencha en avant sur son bureau et en posant ses coudes dessus.



  • Je vous avoue que la question me trotte dans la tête depuis un moment mais je vous en prie, expliquez moi ça brièvement.


Il avait insisté sur le dernier mot qui avait été prononcé légèrement plus lentement. Cette fille était-elle vraiment capable de faire une réponse courte? Il allait le découvrir tout de suite.
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Caliel A. Fatum
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Ozzer Scorcese ✧ Caliel
Cet homme était décidément bien difficile à décrypter. Par moment, elle avait l’impression de marquer des points et puis à d’autres, il lui semblait n’avoir rien compris. Néanmoins, Cali continuait à lui trouver un petit quelque chose de sympathique. Si seulement cette conversation pouvait aller dans les deux sens… Elle aurait tant aimé lui poser des questions, en apprendre sur lui, sur tout ce que cachait cette mine sérieuse …voire même lugubre !
Le problème, c’était qu’elle n’était pas censée lui poser de question, c’était elle qui était sur la sellette pas l’inverse.

Néanmoins, sa remarque concernant Harry Potter était la première réelle prise de position. Certes, il avait déjà sous entendu que les moldus n’avaient pas d’importance à ses yeux, mais c’était là la position officielle du nouveau ministère. Non, cette fois il y avait dans son ton quelque chose de différent. Une haine personnelle. Cette découverte fit sourire la jeune femme, satisfaite d’en découvrir un peu sur lui.
Ils ne partageaient pas le même point de vue mais c'était aussi pour cette raison qu'il était de ce côté du bureau et pas elle...

Toutefois, lorsqu’il reprit la parole, la sorcière chassa ses propres questions pour se concentrer sur la sienne. Se mordant la langue, Caliel prit une seconde pour mettre ses idées en place. Visiblement, il était important que cette fois elle réussisse à être claire directement. Elle qui avait tendance à parler à tord et à travers, suivant le file de ses idées, elle allait devoir se cadrer un peu.

« Je suis ici car j’ai été contactée par le professeur Helbert, il m’offre une place à Ste Mangouste en tant que médicomage. Je n’ai pas pu refuser cette belle opportunité. »

Immédiatement, elle pinça les lèvres fermement pour retenir son avis concernant la ville mais aussi le débat qu’elle avait eu avec son père. Il était inutile qu’elle continue sur ce terrain, il était clair que le sorcier qui lui faisait face, n’en avait rien à faire…
Et puis d’ailleurs, à bien y réfléchir, peut-être aurait elle dû prétendre que c’était cette nouvelle politique anglaise qui l’avait attirée dans ce pays… Quoi qu’il aurait très certainement deviné son mensonge et là, elle aurait encore plus risqué de perdre sa baguette et son statut de sorcière… Ce qu’elle n’était pas prête à risquer. Non ! Elle se mettrait déjà trop facilement dans les ennuis sans ça !

« Je suppose qu’actuellement vous n’avez pas beaucoup d’immigrants… Ou tout du moins qui se présentent dans vos bureaux… Je comprends que vous puissiez vous poser des questions… »

Penser à haute voix. Voilà une tare qu’elle pouvait ajouter à la longue liste de ses mauvaises habitudes… D’un autre côté, elle lui avait donné une réponse concise à sa question… Commenter la situation n’avait rien à voir n’est ce pas ? Oh et puis par Merlin ! Pourquoi son père ne lui avait-il pas appris à se taire ?

« Vous pensez que si vous possédiez un retourneur de temps vous changeriez la manière dont vos parents vous ont éduqué ? » Réfléchissant un moment à sa propre réponse, elle finit par lâcher d’un ton amusé : « Oh non, quel Veracrasse je fais ! Je suppose que vous auriez de bien meilleures idées que ça… »

Pensant tout d’abord à Voldemort et aux souhaits que Scorcese pourrait satisfaire pour lui, il lui sembla logique qu’il mettrait un autre passé en place concernant Potter et son maître… Quoi qu’il reviendrait peut-être au moment où il avait prit son cas… pour s’en empêcher !

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Pius Thicknesse
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Ozzer essayait de maintenir son entretien comme il le faisait habituellement. Cependant jusque là ça n’avait pas été vraiment une réussite. En règle générale, c’était aucune émotion visible sur le visage et un ton neutre et sobre à toute épreuve. Aujourd’hui, ce n’était pas vraiment une réussite, c’était plus ou moins la première fois qu’il se trouvait à une personne qui n’avait pas vraiment de problèmes et qui semblait respectable au vu du dossier. Pourtant, une fois en face, il était incapable de cerner ce personnage étrange. Caliel l’obligeait à se méfier de chacune des ses actions et de rester sur ses gardes.

Un léger sourire se dessina à un moment et il eut envie de savoir pourquoi. Il se retint toutefois de faire la moindre réflexion sur ce sujet et préféra se concentrer sur le défi qu’il lui avait lancé. S’il ne contrôlait pas si bien ses émotions, il n’aurait pas pu cacher la surprise qui le prit un peu de cour. Une phrase! Elle venait de répondre à sa question en une seule et simple petite phrase. Applaudir cette jeune femme, n’aurait absolument pas collé à son rôle de commissaire mais avec un ami, il aurait pu oser passer à l’acte.

Sa réponse était plutôt prévisible au vu de sa fiche et il ne voyait absolument rien gênant dans cela. Il se contenta donc de hocher la tête en signe de satisfaction de sa réponse. Il se remit donc dans le fond de sa chaise. Il allait pouvoir passer à la fin de son entretien avec une dernière question.

Contre tout attente, la jeune femme reprit la parole ce qui l’empêcha de passer au reste de son entretien. Elle comprenait très bien pourquoi il se posait sa question. Cette fille avait du culot. Bon sang, elle allait finir par avoir raison de lui. Qu’elle comprenait ou non le motif de sa question ne changeait rien à l’histoire et pour le dire d’une façon un peu vulgaire, il n’en avait rien à faire. Les questions indiscrètes étaient son quotidien et en plus il était payé pour ça mais il ne releva pas. Le pire dans cette histoire est qu’il commençait à se faire à ce personnage excentrique.

Pourtant, la surprise était encore à venir. Elle venait de lui poser une question personnelle. Elle avait osé. C’était peut être une façon pour elle de se venger de toutes les questions qu’il lui posait depuis le début. Mais bon sang, elle pouvait toujours courir pour qu’il lui réponse.

« Vous en faîtes pas, moi aussi j’ai passé mon entretien. Et je l’ai réussi avec brio, ce qui n’est pas encore votre cas, répondit-il d’un ton un peu plus froid. »

Son visage avait gardé son masque de sobriété sauf peut-être l’éclat dans ses yeux qui pouvait laisser paraître un léger amusement de la situation.

« Pour finir, pouvez-vous me donner votre avis sur le gouvernement actuel et le pacte entre le maître des ténèbres et Seytan que vous avez l’air de bien connaître niveau légende? La questionna-t-il en se pinçant les lèvres. »

C’était la pire question de cet entretien qu’il redoutait depuis qu’il avait cerné la personne en face de lui. Cette question laissait place à tellement de possibilités de réponses qu’il avait peur d’avance, du flot de paroles qu’il allait devoir ingurgité. Attention, indigestion droit devant!
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Caliel A. Fatum
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Pas le moins du monde refroidie par sa réponse mordante, Caliel se contenta d’acquiescer. Il était évident qu’elle ne s’en sortait pas avec brio… Entre sa chansonnette, sa curiosité pour son examinateur et ses bavardages visiblement agaçants… Elle ne devait pas briller dans le top des sorciers tolérés sur le territoire. Néanmoins, il n’avait pas encore jeté son dossier aux ordures, ce qui lui permettait de continuer à espérer s’en sortir.

« Je me doute que vous avez réussis ce test avec talent… A ce niveau, le filet doit être serré si on veut attraper les ennemis de l’état… Et le seul moyen de s’en assurer, c’est de placer les personnes les plus dignes de confiance… donc les meilleurs. »

Loin de vouloir flatter l’égo de Scorcese, la jeune femme semblait penser tout haut. Elle ne faisait qu’énoncer des faits tandis que son regard se portait tout autour d’elle. Le bureau était plutôt simple à première vue… Pourtant, tout ici semblait être étudié pour inspirer la crainte. Les objets accrochés ça et là laissaient entendre que le sorcier n’hésitait pas à poser les questions d’une manière moins aimable. Et à cette pensée, Caliel se félicita d’être bavarde. Cela pouvait être un brin irritant néanmoins, cela lui avait évité jusque là d’avoir à rencontrer de plus près ce genre d’instruments. Comment avait-elle fait jusqu’à présent pour ne pas sentir le poids menaçant qui régnait dans cette pièce ? Enfin si, elle avait toujours eu bien conscience qu’elle jouait sa vie… mais de manière moins… palpable.

« Pour être tout à fait franche… Je croyais que Seytan n’était qu’une légende avant d’apprendre pour l’association de pouvoir… Mais, si le gouvernement reconnait son existence et bien dans ce cas, il existe. Néanmoins, je reste perplexe… par rapport à votre gouvernement et cette association… »

Se penchant un peu plus en avant, elle se dépêcha de reprendre la parole avant d’être jetée au feu avec son dossier.

« Ce que je veux dire… C’est que ni votre maître ni Seytan n’ont l’air d’être du genre à accepter de partager la couronne… Donc pour moi, cette association risque à un moment ou à un autre d’avoir quelques... soucis. »

Mimant un coupe jarret et une tête qui roule au sol, elle se reprit bien vite. Le théâtre ne devait sans doute pas faire partie des plaisirs inavouables de cet homme. Prenant une seconde pour réfléchir à comment elle allait tourner sa phrase pour essayer de ne pas s’attirer plus d’ennuis, elle finit par reprendre :

« Néanmoins, maintenant que je suis sur votre territoire, je suppose que je devrais prendre une position plus claire. Donc je soutiens le monde des vrais sorcier évidemment car ne m’en veuillez pas mais je continue à craindre que Seytan ne fasse aucune différence entre sang pur ou sang de bourbe… Je ne sais pas trop si c’est ce que j’étais sensée répondre, mais  je préfère être honnête. Et puis, mieux vaut miser sur le maître que sur Seytan. Le premier n’a aucun adversaire  digne de le vaincre tandis que le second a clairement une faiblesse. »

Bon, cette fois elle était sur le fil et elle s’en rendait bien compte. À aucun moment elle ne prêtait réellement allégeance à Voldemort mais pour autant, elle ne le reniait pas non plus. Et le problème était bien là. Elle était clairement attirée par ce monde, par la noirceur, le pouvoir et la violence. Mais d’un autre côté, elle avait été élevée à l’inverse et une part d’elle se voulait profondément bienveillante envers le reste du monde. Aussi devait-elle constamment jouer avec les deux faces de la pièce qu’elle semblait être.

Et si officiellement, elle répudiait le dragon en faveur du sorcier noir, au creux de son esprit, la vérité était totalement différente. Après tout, que pouvait bien espérer un sorcier face à un dragon ? Or, jamais elle ne choisirait volontairement de se soumettre à un homme battu par un innocent nourrisson. A la limite utiliser les termes de sang de bourbe, de vrais sorcier,... Mais elle ne lui reconnaissait pas la grandeur nécessaire à la faire plier. Donc mieux valait se débarrasser en premier du dragon… et ensuite de l’autre. Elle trouvait bien un autre nouveau-né à lui coller sous le nez ! Et ensuite, à elle la liberté totale… Elle n'avait pas soif de grandeur, ou peut-être pas encore, après tout...

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Il ne répondit rien à la première remarque de la jeune femme. Ozzer n’était pas là pour parler de lui avec une inconnue. Il n’allait pas donner le bâton pour se faire battre. Cette jeune femme était indiscrète, il le savait mais elle n’aurait aucune information de sa part. Garder secret sa vie privée était la meilleure des sécurités dans son boulot. De plus, on ne l’avait pas embauché à ce poste pour se faire des amis où la causette avec les personnes qui passaient leur entretien. Il resta donc de marbre face à sa remarque pour lui montrer qu’il n’obtiendrait absolument rien de sa part. Il avait peu de chance que les compliments l’atteignent où changé son jugement. La semaine passée, une femme avait tenté de vendre son corps pour réussir son entretien, la pauvre attendait encore après sa baguette.

Ils revinrent au premier sujet de leur entretien. Son avis sur l’association de Seytan et le maître des ténèbres étaient pas des meilleurs pour lui. Il n’était pas vraiment ravi de son avis. Elle ne pensait pas que cette alliance pourrait durer, elle était très claire la dessus. Au moins, avait-elle l’avantage de ne pas lui mentir. Elle ne cherchait pas la réponse qui pourrait lui convenir, elle lui donnait sa vraie réponse.

Malheureusement, il allait devoir prendre en compte de sa réponse lorsqu’il rendrait son verdict. Elle lui réservait tout de même une dernière surprise pour la fin, lorsqu’elle mima une décapitation, il se dit lui même que son esprit farfelue avait fini par reprendre le contrôle de son corps. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet entretien avait été très loin d’être ennuyeux. Il préféra ne pas relever et contint un sourire malgré lui.

La suite de sa réponse fut pourtant convenable car elle misait sur les sorciers, elle misait sur le maître des ténèbres. Elle employa un terme qui finit par lui arracher un sourire. Jamais, il n’aurait pensé qu’elle était capable d’utiliser le terme «Sang-de-Bourbe». Cette fille n’était peut être pas le cas désespéré qu’elle avait été au départ. La réponse est mieux sur la fin et il s’en rendait compte. Cela ne l’aidait absolument pas à prendre une décision. Elle ne prenait pas position pour le maître ouvertement donc il se devait d’en prendre compte. Il attrapa le dossier sur le bureau.

« Bien, je crois que je vous ais posé toutes les questions nécessaires, finit-il par dire. »

Il se leva de son bureau et se dirigea vers une petite table qui se trouvait derrière lui. Il bougea un râtelier avec trois poignards qui servait plus ou moins à dissimuler une feuille remplie par une plume à papote incorruptible. Leur entretien se trouvait sur cette feuille, toutes les paroles y étaient écrites. Il revint s’asseoir à son bureau et saisit une plume pour signer le document. Il retourna le document et le poussa devant Caliel.

« Ce document est l’exact rédaction de notre entretien que je glisserais dans votre dossier. Je vais vous demander de le signer à votre tour, expliqua-t-il de nouveau avec son visage de marbre. »

Il tendit la main vers elle pour qu’elle puisse saisir la plume entre ses longs doigts. Pendant ce temps là, il devait vraiment prendre une décision. Voilà, qu’il n’était pas facile pour lui car il y avait eut du bon et du largement moins bon dans cet entretien.

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À présent que l’entretien se terminait, l’angoisse de la jeune femme se fit sentir. Elle avait pleinement conscience que sa vie allait basculer d’un côté ou d’un autre selon le bon vouloir de ce sorcier. Elle avait beau se dire qu’elle s’était montrée aussi honnête que possible, elle était bien lucide de ne pas avoir été aussi irréprochable que ce qu’elle aurait dû. Son père l’avait prévenue pourtant, il lui avait même donné des indications simples sur la marche à suivre : Se présenter sous son jour le plus classique, rester à sa place c’est-à-dire dans le rang, répondre de manière concise aux questions et ne jamais donner son opinion si elle allait à l’encontre de celle du ministère et surtout, surtout, prendre le temps de réfléchir avant de s’exprimer. Son cerveau semblait avoir compris tout l’inverse. Autant lui donner une corde et l’inciter à ne pas se pendre…

Et tout en prenant la plume qu’on lui tendait, elle observa le parchemin noirci d’une écriture fine et de couleur nuit. En y jetant un simple regard, elle reconnu les commentaires qu’elle avait fait, ainsi que des petites tâches d’encre tandis que la plume semblait avoir eu des difficultés à décrire ce que la sorcière mimait. À n’en pas douter, les personnes qui liraient ce compte rendus la prendrait pour une hystérique… Jamais Ozzer ne la laisserait récupérer sa baguette…

« J’ai bien conscience de ne pas être un grand atout pour le maître, ni même pour vous d’ailleurs. Mais je suis une excellente médicomage, j’ai eu l’occasion de me former avec des sorciers vivant sur un autre continent et c’est grâce à mon talent qu’on m’a proposé ce poste… De plus, ce document atteste que je ne suis pas quelqu’un de dangereux… si ce n’est pour moi-même… »

Sa voix s’était faite plus posée tandis qu’elle essayait une dernière fois de plaider sa cause. C’était certes un peu tard, mais peu importe, elle était adepte du « qui ne tente rien, n’a rien ». D’ailleurs elle relâcha la plume afin de la laisser une dernière fois courir sur le parchemin, de manière à garder une dernière trace de son passage. Elle ne demandait pas au sorcier de lui faire confiance, ni même de miser sur elle. Mais que risquait-il ? Elle n’était qu’une fourmi parmi tant d’autres et il savait exactement où la trouver. Qui pourrait bien la juger menaçante ?

Récupérant la plume, lorsque celle-ci eu fini de retranscrire ses paroles, Caliel signa le document. Tout ce qu’elle avait dit pouvait lui être relié, elle pensait ce qu’elle disait. Néanmoins, si le sorcier qui lui faisait face, n’allait pas dans le sens de la liberté… Et bien, il faudrait qu’elle se montre ingénieuse car elle ne comptait pas sortir de ce bureau sans sa fidèle baguette et surtout pas ligotée comme un vulgaire saucisson.


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Caliel paniquait, Ozzer le voyait dans ses yeux. Il n’avait pas dominé tout le long de cet entretien mais maintenant c’était lui qui avait les plein pouvoirs. Il finissait toujours maître de ses entretiens, surtout avec les sorciers. Il l’écouta plaider sa cause une dernière fois. Elle n’avait pas tort dans ce qu’elle disait, il n’allait pas dire le contraire. Pourtant, il devait prendre en compte tous les problèmes qui s’étaient manifestés pendant cet entretien. C’était son boulot pourtant il avait beaucoup de mal à prendre une décision finale.

Ozzer décida de choisir la facilité. Il n’utilisait que rarement ce moyen mais il se posait très bien pour cette situation. Il n’avait pas vraiment de motifs pour refuser de rendre la baguette à la jeune femme car elle n’avait pas vraiment de paroles de résistances. Cependant, il était clair qu’il y avait une certaine folie dans ses propos ainsi qu’une légère résistance à ce gouvernement.

Ozzer reprit la plume des mains de la jeune femme. Restant toujours muet, il récupéra un formulaire dans un de ses tiroirs et le remplit vite fait. Il attrapa un tampon dans son tiroir et le plaqua contre le formulaire et ensuite sur la feuille que Caliel venait de remplir.

« Je vous donne cette feuille, dit-il en lui montrant le formulaire qu’il venait de remplir. Gardez le précieusement car ce sont vos nouveaux papiers d’identités qui vous sera demandé en cas de contrôle. »

Il laissa légèrement la pression s’installer. Il s’amusait un peu au moment du verdict car tout ce que voulait savoir les personnes c’est si elles allaient récupérer leur baguette. Ozzer tendit le formulaire à Caliel.

« Montrez ce papier au garde qui détient votre baguette, il vous la rendra, expliqua Ozzer. Nous en avons fini avec cet entretien et je n’ai plus rien à ajouter. »

Il lui rendait sa liberté et sa baguette. Cependant, Caliel ne serait certainement jamais au courant de la véritable action de Ozzer. Le tampon utilisé pour son formulaire était un tampon rouge. Pour les commissaires du sang et les rafleurs, cela voulait dire “méfiance” mais en dehors de ces personnes, c’était un papier d’identité comme un autre. Son dossier montrait également cette réserve qu’émettait Ozzer et il serait classé dans une boîte à part. Caliel, quant à elle, ne verrait qu’un papier d’identité lui permettant de retourner à son quotidien avec sa baguette.

Ozzer attrapa la feuille qui reprenait toute la conversation qu’ils avaient eue et la glissa dans son dossier. Ce dossier finit dans son deuxième tiroir dans une chemise rouge de la même couleur que le tampon. Une chemise qui reprenait tous les cas de réserve et de méfiance des personnes qui avaient passé leur entretien. La bonne chose à retenir ce matin, c’est qu’il avait survécu à cet entretien car il avait eut un gros doute quand elle s’était mis à chanter la chanson sur la famille Fatum.
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Caliel A. Fatum
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Ozzer Scorcese ✧ Caliel
Sa signature à peine sèche, Caliel leva les yeux vers Scorcese. Il semblait en pleine réflexion quant au cas de la demoiselle. Pas étonnant vu l’entretien qu’ils venaient d’avoir. Néanmoins, s’il prenait le temps d’y songer, son cas n’était pas forcément perdu. C’était plutôt encourageant. Enfin… Elle n’allait tout de même pas mettre la charrue avant les hipogriffes…

Et dés qu’il eut prit la plume de ses mains, elle les posa sur ses genoux, n’osant pas bouger de peur de se laisser aller à un nouveau flot de paroles. Ce ne serait probablement pas une bonne idée. Mieux valait qu’elle se contente de suivre des yeux chacun des mouvements que posait le sorcier, en se faisant toute petite.

Et ce même lorsqu’il lui tendit un papier. Retenant sa respiration, elle écouta attentivement à quoi ça correspondait. Son cœur battait à tout rompre tandis que ses mains tremblaient légèrement en prenant ses nouveaux documents d’identités. Bon, s’il prenait la peine de lui en donner, c’est qu’elle n’allait probablement pas se faire enfermer. En soit, c’était déjà une bonne nouvelle. Restait à savoir quel statut allait lui être octroyé. Et puis, surtout… Si elle allait récupérer sa baguette !

Scorcese semblait savourer ce moment, tandis que le doute la rongeait. Plus les secondes s’écoulaient et plus le silence devenait assourdissant. Comme une chape de plomb s’écrasant sur ses épaules, Caliel senti l’angoisse de la perte lui enserrer le cœur. Cette fois, il fallait qu’elle sache…

Sa baguette lui serait rendue. Elle allait pouvoir partir entière. Les larmes lui montèrent aux yeux tandis qu’elle attrapait le papier qu’il lui tendait. La reconnaissance qu’elle éprouvait en ce moment, la fit se lever d’un bond. Elle était soulagée et prête à se jeter au cou du sorcier pour l’embrasser sur les deux joues. De quoi le remercier proprement avant de s’éloigner en sautillant comme une licorne.

« Merci… Merci, monsieur Scorcese. Je… Vous serez toujours le bienvenu si vous avez besoin d’un quelconque soin particulier ! »

Reculant déjà vers la porte, elle ne pu cacher le sourire épanoui qui lui fendait le visage. Enfin elle allait pouvoir se présenter en toute légalité à Sainte Mangouste. Prendre ce nouveau travail qu’on lui avait proposé et aider tous les sorciers qui se présenteraient à elle.

« Je vous dis au-revoir et vous souhaite une bonne journée. Et encore merci… »

Ouvrant la porte, elle se mit inconsciemment à chantonner la chanson des Fatum tandis qu’elle quittait joyeusement la pièce. Ignorant complètement qu’elle n’avait pas si bien réussi son entretien que ce que laissait l’imaginer ces nouveaux documents…



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