Voldemort a ouvert les portes de l'Enfer et contrôle le gouvernement anglais. Sa suprématie ne s'arrêtera pas là. Avec la source de la magie noire à ses côtés, il s'apprête à mettre la main sur tous les continents. Son objectif : soumettre les moldus et les traîtes à leur sang. L'aiderez vous dans ce combat ou rejoindrez-vous la coalition internationale ?
C'est une terrible annonce qui secoue le monde des sorciers : Dumbledore est mort, assassiné par Severus Rogue. Le plus grand mage noir de tous les temps en profite pour mettre la main sur le ministère de la magie. Son objectif : purifier la race sorcière et faire des moldus ses esclaves. Mais son empire ne s'étant qu'aux frontières de la bonne vieille Angleterre. Le monde entier doit être nettoyé. Pour cela, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est en quête de la source même de la magie noire. Le Necronomicon, le livre des monstres et des morts, le mène devant les portes de l'enfer, qu'il laisse grandes ouvertes...
Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ? Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
Échanges entre livres et plantes [Margaret + Elen]
Âge : 30 Messages : 263 Date d'inscription : 25/12/2016
Margaret MacGregor
Jeu 2 Fév - 18:29
Échanges entre livres et plantes
7 mai 1998
La matinée avait été longue : non pas que la librairie aie donné énormément de travail à Margaret, mais presque personne n’était venu. Personne n’osait vraiment sortir ou ne semblait s’intéresser aux livres que vendaient Margaret MacGregor et son patron, Henry Graham. Occupée à ranger des livres dans la section métamorphose, elle s’ennuyait ferme. Heureusement qu’aujourd’hui, la librairie fermait assez tôt, elle n’aurait pas à essayait de s’occuper toute la journée pour passer le temps.
« Margaret, peux tu t’occuper de ces clientes s’il te plaît ? Je dois aller dans la réserve quelques instants. » Heureuse de pouvoir se rendre enfin utile, Margaret conseilla les clientes, deux femmes entre deux âges, à la recherche de romans d’aurors. Les histoires d’enquêtes ne passionnaient pas vraiment Margaret, sauf celles écrites par les moldus, comme celles de Miss Marple ou Sherlock Holmes, mais il n’y avait pas de romans moldus ici. Non pas que Mr Graham aient un problème avec eux, mais ce n’était pas permis. Avec un sourire, Margaret les dirigea vers le rayon des romans et après une petite discussion, leur conseilla Un troll à New York et Le Niffleur voleur d’Anton Zigler. D’après Mr Graham, cet auteur proposait les meilleures histoires, mais les titres peu recherchés rebutaient Margaret. Les sorciers avaient si peu d’imagination parfois.
« Bien, ça vous fera 3 gallions, 2 mornilles et 22 noises – elle prit la monnaie et la rangea dans la vieille caisse enregistreuse– passez une bonne journée mesdames, au revoir. - Attendez… vous ne serez pas Margaret MacGregor, la fille de Dougal et Mary MacGregor ? - C’est exact. Pourquoi cette question ? - son ton était un peu sec devant cette indiscrétion - Oh non, pour rien. C’est parce que vous ne leur ressembler pas beaucoup. Au revoir. »
Les deux femmes partirent avec un air hautain et moqueur. Margaret eu envie de les assommer avec la caisse enregistreuse. Mais ce qui la préoccupait, c’était qu’elles fassent courir le bruit que la fille du chef du clan MacGregor se trouve ici. Réfléchissant à ce qu’elle devrait faire si jamais ses parents devraient la retrouver, elle sursauta quand elle entendit la voix de Mr Graham dans son dos.
« Tu peux y aller Margaret, je ne pense pas que j’aurai besoin de toi pour le moment, je t’assure. »
Margaret était contente de travailler pour un homme comme lui. Il était gentil et patient, avec lui, elle oubliait un peu la réalité quotidienne. Elle n’insista pas : il était têtu comme une mule. Et puis la librairie fermait d’ici une demi-heure et vu le nombre de clients, Mr Graham ne risquait pas d’être trop occupé. Avant de partir, elle n’oublia pas de prendre un ouvrage qu’elle rangea soigneusement dans son sac, salua son patron et une cliente présente et sortit. Le temps était assez gris aujourd’hui, mais il n’allait pas pleuvoir. Refermant sa nouvelle cape, Margaret ne pris pas le temps d’admirer le village, comme d’habitude. Non pas qu’il aie quelque chose d’exceptionnel ou qu’il soit particulièrement accueillant, mais il avait son charme. Arrivée à la sortie du village, Margaret transplana et atterrit dans une petite impasse du Chemin de Traverse. Il était de plus en plus difficile de transplaner ces temps ci, les mangemorts semblaient contrôler le moindre de vos mouvements, même si techniquement, Margaret n’était pas considérée comme dangereuse, elle se méfiait. Se mêlant aux passants, toujours aussi peu nombreux, elle se dirigea rapidement vers sa destination : la boutique de plantes, qui appartenait à Elen Slughorn. Elle poussa la porte, un petit tintement de cloche prévenant son arrivée. Personne derrière le comptoir. Elen devait être dans la réserve, occupée à faire elle ne savait quoi. Enfin rien de trop étonnant pour une Serdaigle. Après tout Margaret devenait presque impossible quand elle mettait la main sur un ouvrage d’histoire qui lui était inconnu. Elle sortit le livre de son sac, intitulé Apprivoiser les plantes amazoniennes. C’était Elen qui lui avait demander de lui dénicher, alors sans trop poser de questions, Margaret avait d’abord vérifié dans sa propre collection de livres, mais elle n’avait pas rand chose concernant les plantes, elle avait donc était vérifié à la librairie et l’avait trouvé, Mr Graham acceptant qu’elle le prenne : l’ouvrage était ancien et peu connu : il serait sûrement mieux entre les mains d’une connaisseuse que tout seul sur son étagère. Voyant qu’Elen n’apparaissait toujours pas, Margaret se pencha par dessus le comptoir.
« Oh hé, Elen tu es là ?
black pumpkin
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Elen Slughorn
Sam 4 Fév - 16:46
Margaret & Elen
Il y a des jours, comme celui-ci, où Elen envisageait sérieusement d'engager quelqu'un pour l'aider à la boutique. Ce jour-là, par exemple, elle n'avait cessé de courir entre la réserve, le comptoir et les différentes étagère. Il faut dire que les caprices d'Hector, le filet du diable et petit protégé d'Elen, gaspillaient un temps fou. La plante prenait beaucoup trop de place, et l'herboriste n'avait eut d'autre choix que de tailler quelque peu ses branches ainsi que ses racines. Ô, rien de douloureux en soi. Seulement, le pauvre filet avai développé de vilaines feuilles incarnées sous ses branches, incapables de sortir et qui lui faisaient un mal de chien, chaque fois qu'il remuait un peu. Le véritable problème fut que la sorcière n'eut pas le don de nyctalopie : elle avait besoin de lumière pour soigner Hector et ce dernier détestait cela. Ainsi, il se débattait fermement à chaque tentative. Le plus gros du travail avait été achevé cependant. L 'absence de l'herboriste en rayon, puisque celle-ci fut toujours planquée dans l'arrière-boutique, avait ainsi découragé nombreux clients du jour, qui avaient préféré passer leur chemin.
La seule fois où elle avait été interpellée durant cette interminable journée, fut lors de la visite de deux Mangemorts. Ils ne s'étaient pas identifiés et n'avaient rien acheté. Mais Elen n'était pas totalement dupe et avait bien cerné leurs intentions. Les deux lui avaient posé quelques questions concernant des plantes, que chaque sorcier (même le plus ignorant), aurait dû savoir. L'herboriste était alors persuadée qu'ils n'étaient venu chercher que quelques confirmations. Ils reviendraient, cela ne faisait aucun doute. Des racines de Snargalouf et de la poudre d' ellébore. Rien que ça.
En tous cas, leur visite était bien notée dans un coin de la tête désordonnée de l'Herboriste, qui n'oublierait pas d'en parler à la prochaine visite d'un membre connu de l'Ordre. Sait-on jamais.
En attendant, elle repartait se chamailler avec le filet du diable qui refusait de comprendre que ce qu'Elen faisait était pour son bien. Avec une cervelle peut-être inexistante, il n'y avait pas de remerciement à espèrer non plus. L'herboriste était peut-être trop optimiste à certains sujets. Toujours est-il qu'avec sa baguette coincée entre les dents pour l'éclairer, et une petite paire de cisaille dans les mains, la sorcière soignait la dernière feuille coincée sous la surface de l'écorce fine. A la première incision, le filet emprisonna la cheville d'Elen qui se mit en colère cette fois, à bout de patience. « Maintenant ça suffit Hector ! » lui cria-t-elle en reprenant sa baguette dans la main et en terminant l'opération sans plus chercher à ménager le filet du diable, qui consentit à la libérer. Elle parvint finalement à terminer son soin, mais avec tout ce remue-ménage, elle n'avait pas entendu la petite clochette au coin de la porte, indiquant l'arrivée d'un nouveau client.
Elen quitta enfin l'arrière-boutique – et résidence d'Hector – en essuyant la sueur sur son front d'un revers de manche. « Il me tuera celui-là » marmonait-elle. En soufflant une bonne fois, elle releva la tête et réalisa qu'une sorcière était entrée dans le magasin. L'herboriste retrouva instantanément le sourire en reconnaissant Margaret McGregor. D'un naturel peu tactile, elle lui fit un signe de main des plus joyeux.
« Bonjour Margaret ! S'entousiasma-t-elle en s'avançant vers son amie. Quelle joie de te voir ici ! »
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Margaret MacGregor
Lun 13 Fév - 19:48
Échanges entre livres et plantes
7 mai 1998
Au bout de quelques instants, Margaret entendit des bruits de pas provenant de l’arrière boutique. Puis Elen pointa le bout de son nez, l’air un peu énervée et échevelée, comme si elle s’était battue avec quelqu’un. Où plutôt une plante dans son cas. Mais ça ne l’étonnait pas du tout.
« Salut Elen ! Tout va bien ? On dirait que tu t’es battue avec une de tes plantes ! »
Elen possédait tellement de spécimens de plantes, venues des quatre coins de la Terre que Margaret n’arrivait plus à les différencier. Elle pouvait reconnaître un filet du diable ou des plants de mandragore mais pas les différentes espèces de champignons magiques venus d’Afrique ou autre. Du coup, quand elle ne connaissais pas la plante, elle se méfiait, restant à une distance raisonnable, n’ayant pas envie de finir suspendue par les chevilles ou de servir de goûter. Alors qu’Elen et Thomas traitaient toutes les plantes comme des êtres vivants – ce qu’elle n’allait pas critiquer le moins du monde, elle faisait la même chose avec ses livres – allant même jusqu’à leur donner des prénoms dans le cas d’Elen. Bon Margaret ne donnait pas de nom à ses livres, déjà parce qu’ils avaient un titre mais parce que ça faisait un peu bizarre de faire ça pour des objets. Mais ça n’empêchait pas Margaret de les considérer comme « ses bébés ». Elle sortit l’exemplaire d’ Apprivoiser les plantes amazoniennes de son sac et le posa sur le comptoir.
« Au fait, j’ai réussi à trouver le livre que tu cherchais. Un peu difficile à trouver, mais mon patron m’a dit que tu pouvais le garder si il te plaisait vraiment. »
Elle se doutait bien qu’Elen allait garder un exemplaire comme celui-là. Il contenait sûrement des informations précieuses pour l’herboriste, surtout concernant un milieu comme celui de la forêt amazonienne, qui souffrait de la destruction massive engendrée par les moldus. Autant de plantes et d’arbres, magiques ou non, détruits, avec ses habitants : animaux et humains. C’était ce qui parlait sans doute le plus à la férue d’histoire qu’elle était : des peuples et des civilisations détruites, des gens qui vivaient heureux dans leur forêt et qui en étaient délogés sans qu’on ne leur demande leur avis. Elle repensa à un roman moldu qu’elle avait lu il y a quelques temps, Le vieux qui lisait des romans d’amour, qui se déroulait dans la forêt amazonienne et qui avait plongé la jeune sorcière dans un autre monde. L’écriture de l’auteur l’avait séduite : il y avait une dimension philosophique, une vision de l’homme – blanc ici – arrogant qui l’avait amenée à vouloir défendre encore plus ce en quoi elle croyait et à ouvrir les yeux. C’était pour ça qu’elle aimait autant les livres, ils étaient des armes précieuses : ils étaient la connaissance.
« Sinon tout ce passe bien ? - elle désigna la boutique – tu arrives à gérer ça toute seule ? »
Elle n’insinuait pas qu’Elen était incapable de se débrouiller seule, mais un coup de main l’aiderait sûrement comme aujourd’hui à s’occuper à la fois des plantes et des clients.
black pumpkin
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Elen Slughorn
Dim 19 Fév - 20:44
Elen Slughorn a écrit:
Margaret & Elen
Elen s'avança vers son amie, dont à vrai dire, elle n'avait pas prévu la visite. Qu'importe, l'imprévu n'effrayait plus la jeune femme depuis un moment. Il la prenait de court, ah ça oui, en revanche. Passant une main dans ses cheveux pour repousser quelques mèches rebelles vers sa queue de cheval, un grand sourire s'imposa sur ses lèvres en voyant l'ouvrage que lui tendait Margaret. Faute de pouvoir rencontrer de véritables végétaux dans les pays les plus éxotiques, Elen mourait d'envie de les découvrir par le biais des livres.
« Merci beaucoup ! S'exclammait-elle joyeusement en parcourant déjà une page prise au hasard. Ton patron a vraiment l'air d'être un chouette type, tu le remercieras aussi bien de ma part ! » En refermant le livre mais en le serrant d'autant plus contre elle, Elen sembla sursauter. « oh ! Au fait. Je t'offre quelque chose à boire ? Il y a du thé dans l'arrière-boutique ! On peut aussi bien aller boire quelque chose en ville si tu préfères. De toute façon Hector est d'humeur boudeuse pour le moment, alors il nous laissera tranquille, si ça peut te rassurer. »
Elen était à présent souriante, comme elle l'était la plupart du temps. Rares étaient les choses qui entammaient durablement son optimisme. En invitant Margaret à la suivre d'un geste de la main, elle s'arrêta net devant son comptoir, sur lequel elle déposa le lourd livre que lui avait apporté la libraire. Sous un monticule de papiers, de notes et d'échantillons visiblement livrés à diverses expériences, l'herboriste retira un petit papier, de la taille d'une carte postale qu'elle tendit d'abord silencieusement à Margaret. Elle connaissait l'engagement de son amie dans la résistance, notamment de son affiliation à l'ordre du phénix, et ce papier ne manquerait pas de les intéresser. Il s'agissait d'une liste, rédigée en minuscule, retraçant les divers achats des mangemorts, au cours du mois dernier. Chaque plante, chaque usage potentiel et chaque acheteur connu y était répertorié. Honnêtement, la plupart annonçaient la préparation de divers poisons ou de potions bien peu amicales. Tandis que Margaret parcourait ce papier, Elen sortit une lourde caisse pleine à craque de petites fioles aux contenus soigneusement étiquetés. « J'ai préparé ce que j'ai pu d'antitdote, au cas-où. Tu n'auras qu'à les reprendre tout à l'heure et à les déposer … enfin, tu vois où, glissa l'herboriste d'une voix plus basse.
Puis, mine de rien, elle reprit le fil de la conversation, comme si elle avait été persuadée d'être mise sur écoute. « Oh oui, tout va bien ici. C'est en septembre que les gens sont très nombreux, avec la rentrée de Poudlard, tout ça…. Ca doit être la même chose à la libraire, de ton côté j'imagine…. »
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Margaret MacGregor
Mer 1 Mar - 18:48
Échanges entre livres et plantes
7 mai 1998
Elle eu un petit sourire.
« Effectivement, mon patron est gentil et tout aussi passionné que moi. Tu devrais le voir avec ses livres, on dirait qu’ils sont ses enfants. Un peu comme toi et tes plantes! »
Elle lui lança un regard amusé. Il n’y avait que les passionnés pour comprendre. Sa mère ne comprenait pas la passion de sa fille pour les livres et l’histoire, ni celle d’Alistair pour le dessin et encore moins celle de son propre mari, qui pouvait passer sa journée entière à sculpter le bois.
« Pourquoi pas ? C’est gentil, merci. Oui sortons un peu, surtout toi, je suis prête à parier que tu n’est pas sortie de la journée. Enfin juste pour venir ici ! - elle la taquinait. Margaret pouvait être très casanière elle aussi. - en plus si Hector boude, le mieux c’est de l’ignorer : c’est comme avec les enfants quand il font un caprice. »
Ses parents faisaient toujours ça quand elle et ses frères se montraient insupportables : ils les ignoraient et au bout d’un moment, les enfants MacGregor en avaient assez et se calmaient. Et puis même si elle avait confiance en Elen et ses plantes, elle n’avait pas trop envie de se retrouver près d’un filet du diable boudeur. Où une autre plante. Elle ne se souvenait plus trop de tous les noms des plantes de la boutique, mais un filet du diable nommé Hector, c’était assez surprenant pour qu’on s’en souvienne. Elle suivit son amie qui s’était mise à fouiller dans une pile de papiers, la plupart, pour ce qu’elle pouvait en voir, des notes, puis elle en tira une petite feuille qu’elle lui tendit silencieusement. Juste par le regard d’Elen, Margaret compris de quoi il s’agissait. Elle le pris elle le rangea dans son sac, dans la petite pochette où elle rangeait des pinces à cheveux, petits élastiques et son maquillage. Si jamais on lui demandait de fouiller, elle doutait que les mangemorts ne portent un grand intérêt à une trousse de beauté, d’une sang pur en plus. Puis son regard se porta sur la lourde caisse que lui présentait Elen. Des antidotes, toujours très utiles. Elle appréciait l’engagement de son amie pour la résistance, tout en se faisant passer pour quelqu’un qui ne faisait pas de cette guerre son problème. Mme Toulemonde.
« Ne t’inquiéte pas, je saurai quoi en faire et mille merci. Ça sera très utile. - elle comprit le petit manège d’Elen, elle même avait parfois l’impression d’être épiée, paranoïa quand tu nous tiens – Je suis contente pour toi alors. Oh, oui, même si nous n’avons pas autant de manuels scolaires, c’est surtout à Noël qu’il y a du monde, les livres sont toujours appréciés comme cadeaux. »
Hum… soit elles étaient un peu trop paranoïaques, soient elles assuraient très bien leurs arrières. Sans doute les deux, songea-t-elle, tandis qu’Elen rangeait la caisse sous le comptoir.
black pumpkin
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Elen Slughorn
Sam 27 Mai - 14:08
Margaret & Elen
La sorcière poussait encore la caisse d'antidote sous le comptoir lorsque la clochette située contre la porte du magasin retentit. Le son chantant était parfaitement trompeur. Loin d'être aussi innocent que l'était ce tintement, c'était un homme vêtu de sombre qui franchit le seuil de la boutique. Son coup d'oeil inquisiteur ne trompait pas : à son entretien à la commission de Sang, on avait promis à Elen une visite de son établissement, et visiblement, le Ministère tenait ses promesses.
L'homme pâle – si pâle qu'il semblait descendre directement d'une branche de la généalogie Malefoy – inspecta en silence les quelques étagères. Il marmonnait à l'adresse d'une plume à papote trottinant avec un calepin derrière lui. Elen, en l'apercevant, blêmit au point d'en paraître exsangue. Elle jeta un œil paniqué à Margaret. Avec la caisse d'antidote clandestin sous le comptoir, c'était vraiment la tuile. D'habitude, elle était planquée entre les branches d'Hector, ce qui décourageait la plupart des gens, honnêtement.
Elen s'avança aussi sereinement que possible vers le sorcier. Elle ne savait pas quoi faire, c'était la panique.
« Puis-je vous aider, Monsieur ? Vous cherchez quelque de particulier.. ou bien je vous laisse regarder tranquillement peut-être ? »
En fait, au vu de la mine concentrée de l'homme, il était assez complexe d'interagir avec lui sans risquer de se prendre un regard assassin. A la surprise de l'herboriste, c'est un sourire doucereux qui accompagna la réponse du quasi-albinos.
« J'inspecte les lieux. Durant votre entretien, vous avez répondu favorablement à une proposition de partenariat avec le Ministère et… - Pas exactement, à vrai dire. J'avais demandé un délai de réflexion, tenta de glisser la sorcière avant de regretter. - Et après l'examen de l'état désastreux des comptes de cet établissement – que vous avez tenté de dissimulé à votre Commissaire –, reprit fermement le mangemort, il apparu que l'aide du Ministère était l'unique moyen pour vous de maintenir la tête hors de l'eau. Je viens aujourd'hui pour dresser un état des lieux. Lister les propriétés que vous partagez désormais avec le Ministère. Lorsque l'aide monétaire vous sera accordé, vous serez priée de vous fournir de ces éléments. Le Gouvernement règle la note, il est donc normal de lui fournir ce qu'il pourrait-être amené à vous demander. Ce ne sera qu'occassionnel, loin de lui l'idée de s'incruster dans vos affaires.
Elen en était abasourdie. Elle n'arrivait pas à en placer une, et le discours froid du sorcier la glaçait et l'empêchait d'articuler quoi que ce soit. Il était venu pour lui annoncer qu'on avait décidé à sa place. Que le Ministère s'était approprié toute sa boutique, pour ainsi dire. Pour la caisse d'antidote, c'était pire encore. Lorsqu'il lui tendit une liste de plantes qui auraient à figurer sur ses étagères, elle manqua de s'évanouir. C'était un fournisseur de poisons qu'il cherchait, pas un partenariat. Dans une telle posture, c'était impossible de faire quoi que ce soit subtilement.
« Je vous prie de m'excuser, Monsieur mais… mais le magasin ferme plus tôt que d'habitude aujourd'hui… Mon amie, Miss MacGregor et moi avons quelques affaires à régler… »
Le Mangemort se pencha et vit alors Margaret. Une MacGregor, une sang-pur qu'il était inconcevable de déranger. Elen n'était qu'une sang-mêlée comme elle l'avait dit à son Entretien, mais là, avec Margaret, il était hors de question d'insister. Quelque peu contrarié, il hocha brièvement la tête, pour la saluer.
« Bien. Je reviendrais dans ce cas. Tâchez de vous rendre disponible, à l'avenir, Mademoiselle Slughorn. La qualité de votre sang ne vous permettra pas de vous dérober une seconde fois. »
Sur ce, et après un dernier coup d'oeil au magasin, l'inspecteur tourna les talons et quitta le magasin.
Elen sentit ses jambes fléchir sous son propre poids et elle dût se tenir à une table pour rester à peu près debout.
« Je suis vraiment désolée d'avoir utilisé ton nom pour le chasser d'ici, Margaret, vraiment… Je… »
La sorcière se laissa tomber, assise par terre. Cette histoire, peut-être la prenait-elle trop à cœur. Mais ce qu'elle comprenait, c'est qu'on venait de la déposséder de tout…. Et que toutes ses petites magouilles avec l'Ordre du Phénix risquaient à tout instant d'être découvertes.[/b]